Sébastien Cvetojevic, Business Development Manager chez Mixcommerce est interviewé dans les “Echos de Canton”, lettre d’information spécialisée sur les nouveaux moyens de paiement (entre autres les disposition du SEPA ).
EXTRAIT DE L’ARTICLE : Comme nous parlions d’infogérance dans les années 80 lorsqu’une société déléguait la gestion de son système d’information à un opérateur externe, on pourrait aujourd’hui parler d’e-commerce-gérance lorsqu’on évoque l’activité de MixCommerce. Cette jeune startup devenue leader sur son marché applique le principe de la délégation au secteur de l'ecommerce. Elle construit et opère des solutions d’ecommerce pour les marques et enseignes pour lesquelles
elle est le canal web officiel. Elle prend en charge l’ensemble des opérations (création du site, animation commerciale, marketing, service client et CRM, logistique) de la marque avec laquelle elle partage le CA généré par les ventes en ligne. Parmi ces marques : Kookaï, Aigle, New Man, Rip Curl, Le Tanneur & Cie, HOM, Alain Figaret, La compagnie des petits, Soco, Celio…
Pour comprendre l’impact du cashback sur les ventes en ligne et le regard que portent les ecommerçants sur ce nouvel intermédiaire, Echos de Canton a interrogé Philippe Rodriguez, fondateur et PDG de MixCommerce et Sebastien Cvetojevic, responsable Business Developpement.
Nous pensons que le bénéfice revient aussi bien au cashbacker qu’à la marque, le consommateur comprenant que le cashbacker ne fait que partager un avantage donné par la marque.
EdC : Avez-vous recours à un apporteur d'affaire cashback?
MixC : Oui. Nous travaillons principalement avec Cashstore et iGraal, et dans une moindre mesure avec Cerise Club, eBuyClub et Deenero.
EdC : Quel est le pourcentage de vente par ce canal? A combien sera-t-il selon vous à sa maturité?
MixC : 10% environ, ce qui représente la moitié du CA généré par l’affiliation. Nous ne voulons pas aller au-delà car les cashbackers sont relativement mal perçus par les autres affiliés : ils déposent le dernier cookie et se voient donc attribuer des ventes qui ont été générées via les efforts réalisés par d’autres affiliés (blogs, sites éditoriaux).
EdC : Justement : qu'apportent de nouveau les cashbackers par rapport aux réseaux d'affiliation habituels?
MixC : Des cyberacheteurs réguliers et à fort pouvoir d’achat car le cashback a tout son sens sur des paniers moyens élevés.
EdC : Dans le cashback, il y a un geste commercial « sympathique » dont le bénéfice revient au cashbacker au détriment du marchand. Comment gérez vous cette source potentielle de frustration de l'acheteur et sa relation avec la marque?
MixC : Nous ne partageons pas ce point de vue. Nous pensons que le bénéfice revient aussi bien au cashbacker qu’à la marque, le consommateur comprenant que le cashbacker ne fait que partager un avantage donné par la marque.
EdC : Le cashback est une sorte de réduction permanente. Si la pratique se confirme: n'est-ce pas la fin de la relation directe entre le marchand et les acheteurs ? Comment vous préparez-vous à cette éventualité?
MixC : Les internautes sont toujours fidèles aux marques, c’est pourquoi les cashbackers ne se limitent pas aux annonceurs proposant le cashback le plus important mais les marques les plus populaires, quelle que soit la remise proposée.
EdC : Le portefeuille en enseignes de Mixcommerce se développe. En tant qu’operateur e-commerce pour les marques : deviendrez-vous votre propre cashbacker ?
MixC : Nous n’avons pas de stratégie qui vise à devenir à court ou moyen terme notre propre cashbacker, puisqu’il est préférable pour les consommateurs de trouver un ensemble plus vaste d’offre dans leur programme de cashback.
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